Quelle grâce d’avoir commencé 2019 dans les embruns de mes racines,
là-bas au Cap-Vert. Cela m’a rappelé avec tristesse à quel point le monde avance à vitesses inégales, combien courir et acquérir font pleinement parties de mon quotidien, mais ne me rendent pas plus heureuse.
Je chéris tendrement les souvenirs, l’odeur de tabac de ma grand-mère, la place vide de mon papi, les rires, les pleurs, les colères, les plages, les sourires, les grogs, les ponchs, la vie au ralenti, les nuits étoilées, les merveilles de la nature, la simplicité, la pauvreté et puis l’amour dans les yeux les mains les sourires. Les larmes chaudes des « au-revoir ».
« Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains,
La lune et les étoiles que tu as créées :
Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ?
Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? »
Psaumes 8 v 4-5