La semaine dernière j’ai eu la chance d’avoir la visite de ma soeur à Montréal et ce le jour de mon anniversaire. J’étais super excitée et heureuse de la recevoir dans ma petite vie au Canada. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas passé autant de temps rien que toutes deux et nous avons passé de très bons moments bénis. Sa venue m’a donné envie d’écrire quelques lignes sur le sujet de la fratrie.
Dans ma famille on est nombreux, 3 garçons & 2 filles !
Je suis « numéro 4 » ce qui fait que je suis une petite ET une grande soeur. La fratrie c’est des bouts de nos parents mis les uns à côtés des autres avec leurs qualités et leurs défauts; mais la fratrie c’est pas une histoire facile. On est toujours à la recherche de sa place les uns envers les autres et auprès de nos parents. Chacun accueil différemment celui qui arrive après. Celui qui vient grignoter de l’espace vitale et de l’espace temps alors qu’on se sent déjà à l’étroit ou mal-aimé.
Mais avoir une grande soeur et/ou un grand frère c’est avoir des modèles.
Bien sûr on a aussi nos parents mais ce sont des regards bien différents sur la vie. Par exemple ma mère m’inspire le goût d’être mère et combative face à la vie et à la vision que les gens peuvent porter sur nous à cause de notre couleur de peau ou de nos croyances. Tandis que ma soeur est cette femme indépendante et libre qui me légitime dans certains de mes choix. Je ne sais combien de fois je l’ai regardé puis recopié.
Une soeur ou un frère c’est un enfant aussi comme soi même. Ça ouvre un chemin et ça montre une voie qu’on aura envie d’emprunter parce que ça semble réussir ou par simple curiosité. Ils montrent aussi parfois les erreurs à ne pas commettre. Il posent les questions difficiles aux parents et ça facilite les réponses que l’on recevra un jour. Sans le savoir mais surement.
La fratrie c’est pas simple mais c’est le sang de la veine. Littéralement.
Je suis tellement reconnaissante de celle-ci avec ses imperfections et nos incompréhensions mais avec l’envie de nous en sortir et de nous aimer. Merci Seigneur pour mes frères et ma soeur qui m’enseignent sans même le savoir.
« Ne jugez pas, car dans la mesure ou vous jugez les autres vous serez vous-mêmes jugés. » (Matthieu 7.2)